La Villemarqué

Publié le par marilen


  Théodore Hersart de. (1815 à Quimperlé - 1895 à Quimperlé)

   Dernir d'une fratrie de huit enfants, il apprend le breton auprès des enfants de son âge et de sa mère qui semble en avoir quelques connaissances. Il étudie au collège jésuite d'Auray puis à Rennes, et part à Paris pour l'école des Chartes. Il rencontre dans cette ville Jean-François Le Gonidec, véritable rénovateur de la langue bretonne, qui étudie avec lui les chants et l'aide à maîtriser son breton écrit.
  En 1839, il publie à 24 ans le fameux Barzaz Breiz, recueil de chants bretons collectés dans toute la Bretagne.

    En 1857, il publie à titre posthume le Dictionnaire français-breton de son ami Le Gonidec, en le faisant précéder d'un Essai sur l'avenir de la langue bretonne. Ils promouvoient une orthographe nouvelle débarassée des conventions françaises et cherchent à remplacer les termes français par des mots issus de racines bretonnes et galloises.
En 1858, il devient membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. En 1867, au congré de l'Académie, un de ses disciples, François-Marie Luzel, l'attaque sur l'exactitude de des textes de son recueil. La Villemarqué ne répond pas, mais laisse entendre plus tard qu'il a "arrangé" ses textes.

    L'étude de ses carnets a montré qu'il avait bien basé ses recueils sur des textes collectés, mais qu'il reconstituait un certain nombre de chants de son propre chef. Je pense que ça n'a pas grande importance dans la mesure où des chants traditionnels peuvent parfaitement être modifiés ou complétés, si c'est fait par un Breton... C'est un énorme travail qu'il a accompli, comme beaucoup de collecteurs qui ont sauvé de nombreux chants ou contes de l'oubli (Hélias lui-même a passé une grande partie de son temps à collecter de nombreux contes), et l'influence considérable qu'il a eu en France comme à l'étranger est bien méritée...

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